
ACTU
Première édition du Concours International de Chant de Marseille
12 Juin 2017
Le jury* de la première édition du Concours International de Chant de Marseille a finalement retenu dix-neuf candidats sur les deux-cent-douze inscrits. Si aucun ne lui a semblé mériter le Grand Prix, toutes les autres récompenses ont été décernées. [...]Enfin le prix de la « Meilleure interprétation française » échoit à Cecilia Arbel… éliminée en demi-finale mais dont la Manon avait su conquérir Renée Auphan, chargée par un mécène de choisir la destinataire.
Maurice Salles pour Forum Opéra
Récital Maria Callas à Vichy
20 Décembre 2023
À portée de souffle de l’auditoire, les bras en croix pour soutenir son châle noir et le regard habité par l’émotion, Cécilia Arbel incarne et convoque La Callas pour le public de ce concert de gala ayant une double vertu : célébrer les fêtes, et honorer le centenaire de la naissance de la diva assoluta. Le tout avec un programme convoquant des œuvres et héroïnes lyriques que la « Bible de l’Opéra » (dixit Leonard Bernstein) avait incarné comme personne, en son temps : Violetta, Lucia, Tosca, et la Norma évidemment.
La soprano Cécilia Arbel se montre pleinement à son aise dans ce répertoire où le drame n’est jamais loin (elle en a déjà porté des rôles, avec Carmen, Juliette, Mireille). Son "Casta Diva", expressif au possible, déploie une sonorité pénétrante et tout en pathos. La soprano n’entend pas, ici, retenir ses imposants moyens, et l'auditoire n’a pas davantage à tendre l’oreille pour ses autres incarnations : vibrante Tosca ("Vissi d’Arte"), séraphique Leonora de La Force du Destin ("La Vergine degli Angeli"), et même Suor Angelica tout en contrition ("Senza Mamma").
Regard grave et timbre de soie, plus impliquée que jamais dans l’incarnation de ces personnages aux intérêts servis aussi dans une gestuelle tout en expressifs mouvements de bras et revers de mains, Cécilia Arbel déploie ensuite une ligne diaprée, avec une émission homogène d’un bout à l’autre de la tessiture, un vibrato délicat et cette faculté à vocaliser généreusement.
Pierre Géraudie pour Olyrix
Tosca de Puccini à Cannes
28 Janvier 2023
Les spectateurs ont longuement applaudi les interprètes particulièrement méritoires, à commencer par Cécilia Arbel (Tosca) dont on a pu suivre avec intérêt l’évolution vocale de soprano léger (elle avait chanté Valses de Vienne à l’Opéra de Nice) vers une voix plus spécifiquement de grand lyrique avec l’ample matériel qui convient à un tel rôle : médium corsé, graves sonores et aigus tranchants et aisés. La comédienne fait preuve d’un constant engagement et d’une indubitable sensibilité...
Christian Jarniat pour Résonances Lyriques

